Soit s(t) un signal sinusoïdal de fréquence f0 (le son
pur dun diapason par exemple) et damplitude a :
s(t)
= a cos(2p f0t) = a
cos(2p
t/T)
avec T = 1/f0 la période du signal.

Représentation
temporelle
Représentation fréquentielle
On voit sur les représentations ci-dessus qu'à une
sinusoïde dans la représentation temporelle correspond une raie dans
la représentation fréquentielle: a d(f0),
une impulsion de Dirac décalée de f0 et d'amplitude a.
Si ce signal est décalé de t dans
le temps, il devient :
s(t)
= a cos[2p f0(t - t )] =
a cos(2p f0t - j0]
avec j0 = 2p f0t la phase.
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En introduisant les exponentielles complexes :
e-ix
= cos x + i.sin x
et en utilisant la formule dEuler :
cos
x = ½ (eix + e-ix)
et en posant j 0 = 0, on
peut écrire :
s(t)
= a/2 (e2ip f0t + e-2ip
f0t)
soit :
s(t)
= (a/2)e2ip f0t + (a/2) e-2ip
f0t
s(t) peut alors être interprété comme étant la somme de 2
signaux complexes damplitude a/2 et de fréquence f0 et -f0 .
Même si cette notion de fréquence négative dérange nos sens à
première vue, vous verrez plus tard qu'elles existent bel et bien et
pour nous enquiquiner évidemment!

Si la période T du signal sallonge pour tendre vers
linfini, s(t) tend vers un signal continu, la fréquence f0 tend vers
0 :
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Nous venons de voir que la somme de 2 signaux de périodes
différentes dans le domaine temporel se retrouve dans le domaine
fréquentiel avec la somme de 2 raies à des fréquences différentes.
Si, dans le domaine temporel, on "décale" verticalement la
sinusoïde en lui ajoutant une valeur continue d'amplitude b, on
retrouvera dans le domaine fréquentiel les deux rais de la sinusoïde
plus une raie à f=0 pour le signal continue.

Cette raie à f=0 représente la valeur moyenne du
signal et vaut:

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